Les chercheurs du groupe de recherche BITE (biologie testiculaire) de l’UZ Brussel se penchent depuis plusieurs années sur la manière dont nous pouvons aider les garçons prépubères qui doivent suivre un traitement anticancéreux stérilisant à préserver leur fertilité.Grâce à des recherches expérimentales, nous voulons déterminer s’il est possible de cultiver des cellules spermatogoniales (qui donnent naissance aux spermatozoïdes), de les transplanter et d’assurer leur maturation in vitro. Cela signifie qu’un morceau de tissu testiculaire congelé avant le traitement anticancéreux devrait être ultérieurement décongelé et transplanté afin de produire des spermatozoïdes chez le garçon devenu adulte.Nos chercheurs sont à présent parvenus à élaborer une technique permettant, chez des animaux de laboratoire, d’assurer une reprise partielle ou totale de la production séminale. Cela ouvre naturellement de nouvelles perspectives. Cette technique n’a pour l’instant abouti à aucuns résultats connus chez l’être humain, mais un nombre croissant de centres de recherche dans le monde conservent actuellement des tissus testiculaires prépubertaires dans l’attente d’une percée dans ce domaine.Plus d’informations sur la recherche en biologie testiculaire? Cliquez sur BITE (en anglais).